Première fan-story : chaîne

Imaginez donc le Titanic bloqué en plein Atlantique avec tout son petit peuple se tordant de rire au plus profond de ses entrailles.
Pendant ce temps, le Titanic commençait vraiment à bien se remplir d'eau.
Le pont des premières classes étaient désormais totalement innondés, et on ne pouvait qu'y faire des brasses, par-ci, par-là, entres les nombreux tableaux qui flottaient.
Molly, décidemment toujours en forme, racontait encore sa blague du poêle, à peine celle d'avant terminée, à la manière d'un magnétophone...

Molly, décidemment toujours en forme, racontait encore sa blague du poêle, à peine celle d'avant terminée, à la manière d'un magnétophone, cependant que l'eau s'infiltrait dans les moindres parties du navire, y compris les chaufferies. Et ce fut la catastrophe telle qu'elle est restée dans les annales de l'Histoire : les passagers se noyèrent par centaines... Molly fut la dernière à succomber à l'appel de l'océan, tandis qu'elle racontait une ultime fois l'anecdote du poêle, et ses derniers mots furent : « ...alors il rentre à la maison bourré comme un goin, et il allummbl bl bbl glou glou glou... ».
FIN

Je déconne, je déconne !

Molly, décidemment toujours en forme, racontait encore sa blague du poêle, à peine celle d'avant terminée, à la manière d'un magnétophone. Puis, comme l'eau (avec tous les tableaux qu'elle charriait) commençait à infiltrer les chaufferies, et qu'un picasso arriva en flottant sous le nez du commandant, celui-ci décida qu'il était peut-être temps de faire quelque chose. Il ordonna donc à Cal de retourner dans ses chiottes pour refermer son robinet, sous peine de dormir avec Molly, et Cal, comme par miracle, s'exécuta immédiatement. Il nagea donc jusqu'à sa cabine, retint sa respiration pendant 37 minutes (il est fort, hein !) le temps de se souvenir dans quel sens le robinet se fermait... et le ferma. On ouvrit ensuite tous les hublots du navire, qui se présenta alors comme une immense fontaine noire dont s'échappaient dix mille jets d'argent (j'aurais aussi pu dire : dix mille jets d'eau, mais une métaphore de temps en temps ça nous fait pas de mal)...

On ouvrit ensuite tous les hublots du navire, qui se présenta alors comme une immense fontaine noire dont s'échappaient dix mille jets d'argent (j'aurais aussi pu dire : dix mille jets d'eau, mais une métaphore de temps en temps ça nous fait pas de mal).
Là, Cal, qui avait sans doute battu son record, reprit son souffle, et se mit à renifler comme un boeuf. Molly, pour détendre encore une fois l'atmosphère, raconta encore sa blague du poêle. Les gens, cela fait pourtant depuis le début du voyage qu'ils l'entendent, se fendirent de plus belles. Le commandant, alors content que la situation rentre dans l'ordre, alla se détendre dans sa cabine, et s'endormit.
Cal se mit alors en route pour aller tirer les oreilles à Molly, mais à peine entré, il esquissa un sourire, et se tordit de rire lui aussi, lorsque le son de la voix de Molly se fit entendre par ses oreilles.
Décidemment, voilà un "pouvoir" que détenait Molly: le rire...

Bah, pensait-il, ça se passera peut-être mieux le lendemain : on était en effet à la veille de son anniversaire. Le lendemain, lorsque tout le monde fut enfin couché, le petit déjeuner se fit très tard, du fait que les personnes dormaient encore.
Là, Molly se leva la première, enfin, à ce qu'elle pensait, lorsqu'elle aperçut Cal, qui expliquait au commandant qu'il voulait un somptueux gâteau (et puis quoi encore...), car depuis qu'il était à bord, il n'a eu que des embêtements.
Le commandant, outré de ce dérangement, pour si peu, pour lui en tout cas, remit Cal à sa place, et alla accueillir Molly comme il se doit.
Cal eut sans doute un moment de jalousie, car lorsqu'il retourna dans sa cabine, il prépara quelque chose. ...

Mince alors... Bravo pour le suspense mais c'est à moi de trouver quelque chose, maintenant !

ça faisait longtemps que je n'avais pas complété l'histoire !

Nan c'est bon, j'ai trouvé quoi mettre.

Cal eut sans doute un moment de jalousie, car lorsqu'il retourna dans sa cabine, il prépara quelque chose : du thé. Ca le calmait bien.
La journée se passa tranquillement. On eut juste à signaler un homme à la mer, mais on l'a vite repêché : c'était Cal qui courait après son mouchoir que le vent lui avait arraché des mains. Mais ce petit incident n'avait provoqué d'angoisse chez personne et tout s'était déroulé dans une franche bonne humeur (faut dire que c'était l'heure où Molly faisait sa petite sortie sur le pont-promenade, et il se trouve que son fan-club - le commandant et tous ses officiers - était sur ses talons en tran d'écouter ses petites anecdotes).
La soirée-anniversaire arriva bientôt. On n'avait pas encore remis les tables du resto en place, et la méga-table de 2200 couverts était encore installée. On ne s'embêta pas pour tout remettre en ordre pour l'anniversaire de Cal.
Ce dernier mit déjà une bonne heure et demie à tourner autour de la table pour trouver sa place (on avait disposé des petits cartons avec les noms, pour faire bien). Tout le monde avait trouvé sa place en moins d'un quart d'heure, m'enfin, c'est Cal, hein, en même temps...
Il se trouvait qu'il était placé juste à côté de Molly.
...

Citation :

Cal eut sans doute un moment de jalousie, car lorsqu'il retourna dans sa cabine, il prépara quelque chose : du thé.

Alors si je m'attendais à ça
Je continue comment moi maintenant, rhoo, tu m'obliges à faire travailler encore plus mon imagination, rhoo

C'est bien ça le côté intéressant d'une histoire écrite à plusieurs : il peut y avoir des imprévus pas prévus du tout !

Ah ben ça ! la preuve en image !
Je ne m'en plains pas, mais je peux te dire que dès que j'ai lu ça, j'étais désarmé en matière de réplique

Trop désarmé pour rédiger la suite ?

Attends je cherche, me coupe pas

Tout le monde avait trouvé sa place en moins d'un quart d'heure, m'enfin, c'est Cal, hein, en même temps...
Il se trouvait qu'il était placé juste à côté de Molly.
Celle-ci, toujours euphorique, était contente de voir tout ce petit monde juste pour elle, et pour appâter un petit peu ces personnages, elle sortit tel un apéritif sa blague du poêle (autant dire que c'était tout ce qu'elle connaissait, mais tant que ça marchait, il fallait faire tourner !) .
Donc, tout le monde se tordait, et en guise de dessert, elle la ressortit !
Cal, de son air grognon, n'a pas rit pour l'appéritif, mais au dessert, il a explosé comme une mule !
Molly, décidément toujours heureuse, lançait des sourires par-ci par-là, et relançait la blague à quelques particuliers, qui se sentait alors comme des dieux, à être ainsi privilégiés par cette masse Mollesque, qu'ils vénéraient tant.